Théâtre

Mes inspirations, ma pratique

De 1991 à 2021

Le moule d’une pratique

Le risque du Spontané

Mon histoire avec le théâtre commence dans l’Atelier de l’Acte Théâtral dirigé par le comédien et acteur Vincent Martin pour qui « l’humain est la matière première de l’artiste ». Une pratique fondée sur l’exercice de l’improvisation. L’art de l’action-réaction au service du plaisir de co-création d’une forme théâtrale que l’on ne connaît pas d’avance. Savoir d’où l’on part sans savoir où l’on va et jouer.

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La réalité du Faire

Plus tard j’intègre les cours de Robert Cordier qui initie au Théâtre Action plus connu sous le nom de Actors studio. Une école qui fonde son enseignement sur la pratique des techniques internationales de Sanford Meisner, Lee Strasberg et Stella Adler inspirées des travaux de Constantin Stanislavski. Une pratique qui met au travail la mémoire affective et le vécu de l’acteur, ayant la vocation de développer une écoute active afin de libérer une spontanéité de jeu. Ou la création d’une réalité organique augmentée. Un réel plus que réel.

C’est à ce moment là de mon parcours scénique que je découvre le répertoire de l’Absurde, un mouvement inspiré des courants surréaliste et dadaïste, en traversant les œuvres de Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Denise Bonal et Jean Genet.

L’acuité du Rire

Plus tard encore j’explore l’univers du clown, cet « être autonome » que nous appelons à « laisser faire » et qui nous invite à trouver la dimension spirituelle du rire, celle du « rire avec soi ». Un état de corps et de jeu qui fait se rejoindre le singulier et l’universel. Le clown est un acteur doublé d’un auteur avec la nécessité impérieuse de cultiver l’humour en toutes circonstances.

C’est à ce moment là de mon parcours que je découvre les enseignements de Jacques Lecoq, pédagogue de renommée internationale pour qui « il faut être dans l’acte comme le corps est dans le monde ».

Depuis 2011

La poétique d’une pratique

En prise directe avec le passant-spectateur

Enfin, c’est dans la rue que s’ancre et se révèle ma pratique théâtrale, dans le développement de personnages clownesques usant du décalage pour aborder les absurdités de la condition humaine. Quelque part entre le rêve et la réalité. 

En tant qu’artiste de rue je suis en relation avec des espaces de vie évoluant dans une architecture, une géographie, des paysages plus ou moins façonnés par ses habitants. Une posture qui appelle l’observation par l’expérience immersive d’un territoire. Jouer dans la rue c’est un peu créer un espace du dedans (le jeu), dehors (la rue). Une fenêtre d’interpellation qui fait jouer le singulier avec l’universel, en s’adressant à la fois aux dimensions personnelle et citoyenne des spectateurs rencontrés.

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Elodie Brillon • elodie brillon theatre inspiration 4

Le personnage clownesque

Terreau d’un univers d’artiste de rue déployant une palette de personnages qui surgissent au gré des scenari qu’on leur prête. Ces derniers étant particulièrement en lien avec la dimension écologique du monde que nous habitons.

Là où l’écologie étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu, les personnages clownesques que je fais vivre appelle le spectateur à porter un regard sur ces interactions.

Petite

bibliographie